PLAN DIRECTEUR DE L'EAU (PDE)

Au Québec, pour mieux gérer l’eau dans chaque bassin versant, le Plan directeur de l’eau (PDE) sert de guide. Il aide à organiser les actions et à prendre de bonnes décisions en réunissant tous les acteurs concernés. Ce plan se veut flexible, progressif et tourné vers l’avenir.

Gérer l’eau demande de s’adapter constamment, car les conditions changent sans arrêt : la qualité et la quantité d’eau évoluent, tout comme les façons dont on l’utilise. Une approche adaptative permet d’ajuster les actions en cours de route, en fonction des nouveaux défis ou des connaissances acquises, pour atteindre les résultats visés.

Le processus est également progressif, ce qui signifie qu’on le répète régulièrement. Cela permet de mettre à jour les informations et d’améliorer les pratiques pour être toujours plus efficace.

Enfin, pour protéger les ressources en eau sur le long terme, il est essentiel de penser à l’avenir. Les acteurs de l’eau doivent réfléchir à ce qu’ils souhaitent pour demain et planifier dès maintenant les actions nécessaires pour atteindre ces objectifs.

La contamination microbiologique est une forme de pollution de l’eau engendrée par la présence de micro-organismes pathogènes tels que des virus, des parasites ou des bactéries, pouvant présenter un risque pour la santé publique. Ce type de pollution entraîne également des restrictions d’usage telles que la baignade ainsi que la pratique d’activités nautiques. Enfin, la contamination microbiologique diminue la qualité de l’eau brute destinée à l’approvisionnement en eau potable.

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Les milieux humides et riverains offrent de nombreux bienfaits écologiques. Ils filtrent l’eau, rechargent la nappe phréatique, régularisent le débit des cours d’eau, en plus de fournir des habitats fauniques indispensables pour le maintien de la biodiversité. Ces écosystèmes, qui représentent une zone de transition entre le milieu terrestre et aquatique, offrent une protection contre l’érosion et servent de « zone tampon » lors des périodes de crue ou lors d’inondations.

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L’érosion est à la fois la cause et la conséquence de plusieurs problèmes reliés à l’eau. Ayant un impact majeur sur la dégradation de la qualité de l’eau, l’érosion cause également la sédimentation des cours d’eau. Cette problématique engendre des conséquences économiques et sociales en plus d’être source de risques pour la sécurité des biens et des personnes lors des glissements de terrain.

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Deux raisons principales font de l’approvisionnement en eau un enjeu important sur le territoire d’intervention du COBAMIL : En effet, la mauvaise qualité de l’eau brute destinée aux stations d’eau potable entraîne des défis d’assainissement et des coûts d’exploitation accrus. En second lieu, la quantité d’eau disponible ne suffit pas, par moments, à combler la demande. Les changements démographiques et climatiques prévus dans les prochaines décennies laissent d’ailleurs présager que cet enjeu prendra plus d’importance au cours des années à venir.

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Située en aval du bassin versant de la rivière des Outaouais, la zone de gestion intégrée de l’eau des Mille-Îles est périodiquement soumise au risque d’inondation lors de la fonte des neiges qui provoque la crue printanière de la rivière des Outaouais. Les conséquences immédiates et à long terme des inondations sont multiples et touchent différents aspects, notamment les dommages matériels, la sécurité et la santé des citoyens, ainsi que les écosystèmes.

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