Communiqué – Juin mois de l’eau

Communiqué – Juin mois de l’eau

Juin, le mois de l’eau

Sainte-Thérèse, le 22 juin 2017 — Juin est maintenant à l’eau, ce que mai est à l’arbre : un mois pour en parler, pour souligner son importance économique, culturelle, touristique et biologique. Le gouvernement du Québec a concrétisé cette proposition du Regroupement des organismes de bassins versants (ROBVQ) dans la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques, adoptée le 16 juin. Le COBAMIL se réjouit de ce qu’il considère comme un puissant message sur le rôle que tous jouons dans la préservation de ce patrimoine collectif.

L’eau : sensibiliser, éduquer et célébrer pour mieux la préserver

L’objectif du mois de l’eau : rappeler son caractère indispensable, sensibiliser aux enjeux qui l’affectent et conscientiser au rôle, à cette responsabilité que nous portons, aux impacts de nos actions, positifs et négatifs. Le Québec est privilégié par l’abondance de ses ressources en eau : un demi-million de lacs, des milliers de rivières, soit près de 10 % de son territoire. Autant de milieux dont dépend la vie sous toutes ses formes ; l’humain n’y fait pas exception.
« Sur le territoire d’intervention du COBAMIL, plus de 400 000 personnes dépendent de la rivière des Mille Îles pour leur approvisionnement en eau potable. Mentionnons également l’importance de la qualité de l’eau pour le récréotourisme régional, notamment pour le parc d’Oka qui accueille l’équivalent de l’assistance d’un Centre Bell en touristes par jour lors des belles journées d’été, sans parler des autres attractions importantes comme le Parc de la rivière des Mille-Îles, le Super Aqua Club à Pointe-Calumet et plusieurs autres. La gestion des ressources en eau est une responsabilité, individuelle, mais aussi collective » mentionne Elsa Dufresne-Arbique, directrice générale du COBAMIL.
Or, la pression sur la ressource est cependant importante et les problématiques la concernant sont nombreuses. Les problèmes de contamination microbiologique, d’érosion, de perte et de dégradation des milieux humides et riverains, ainsi que les problématiques reliées à l’approvisionnement en eau sont bien présentes dans la zone hydrographique des Mille-Îles.

Une idée qui a fait son chemin

La proposition de désigner juin en tant que mois de l’eau avait d’abord pris la forme d’un projet de loi déposé par Sylvain Gaudreault, un engagement pris par le Parti Québécois à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau. L’idée avait aussi reçu l’appui d’une quarantaine de représentants d’organismes environnementaux, du milieu de la recherche, du milieu municipal et autochtone, sous forme d’une lettre publique, rédigée par le ROBVQ.